La fatigue du conducteur provient de l'intensité des activités précédemment réalisées, mais aussi de la conduite elle même car nécessitant un effort soutenu. Les risques sont très importants allant d'une baisse de vigilance et d'attention jusqu'à une apparition dangereuse de micro-sommeil. Dès cet instant, l'accident peut arriver à n'importe quel moment. Pour remédier à cette situation, tout conducteur devrait entre autres mesures :

• Préparer les déplacements pour choisir les itinéraires les plus confortables et identifier les zones d'arrêt en cas de fatigue,

• S'assurer du bon état mécanique du véhicule et ne pas être stressé par une éventuelle panne,

• S'assurer que son état de santé ne l'affaiblisse pas davantage au volant,

• Éviter d'être sous un traitement médical notamment contre la toux, le rhume, la grippe, etc.,

• Dormir suffisamment (8h au moins) la veille de tout déplacement,

• Éviter de manger trop gras et trop lourd la veille et pendant le déplacement,

• S'installer au volant confortablement,

• Éviter les déplacements pendant les heures à risques (12h à 15h ou 02h à 05h),

• Respecter les limites de vitesse. La vitesse épuise,

• Éviter de surcharger le tableau de bord ou le pare-brise par des objets,

• Aérer l'intérieur du véhicule,

• Prendre une pause immédiatement dès qu'on ressent une sensation de fatigue,

• Prendre des pauses systématiques toutes les 02h ou les 200 km,

• Redoubler de vigilance pendant les longs trajets et sur les routes trop droites ou avec moins de trafic (rase campagne, autoroute),

• Eviter tant que possible de conduire la nuit. L'environnement obscur sollicite davantage l'attention du conducteur.

Quelque soit l'expérience ou les performances en conduite, l'organisme du conducteur en tant qu'être humain est naturellement faillible et est susceptible de répondre inefficacement parfois. Soyez-en conscients et prenez les dispositions préventives qui s'imposent.

La rubrique de Carvalo / 065

Carvalo SILUE,

Formateur à l'OSER